Travail éducatif de rue
Au Portugal c’est ainsi que nous désignons le travail de rue : d’entrée notre posture est énoncée.
Nous sommes là, dans la rue, en tant qu’éducateurs. C’est là notre défi : être dans la rue comme des personnes mais aussi comme des éducateurs.
En tant qu’adulte prêt à s’exposer avec les autres.
Je questionne, je réfléchis, je parle, je comprends et c’est seulement après que j’Agis.
Voilà ma mission. Dans cette dynamique il faut que nous osions communiquer : c’est là aussi un défi.
Nous devons être capables de partager des connaissances, mais aussi des ignorances.
Car quand les enfants posent une question généralement ils connaissent déjà la réponse. Mais ils veulent savoir si la réponse de cet adulte à qui ils s’adressent, est la même que la leur.
Il fait défiler des power points avec des poèmes servant de fil conducteur à son intervention
"La poésie peut être un bon support pour travailler avec les jeunes"
Education formelle, informelle et non formelle
A l’Ecole Education formelle
- L’école est un lieu de partage mais en tant qu’institution elle reste focalisée sur la transmission des connaissances plutôt que sur la création de relations interpersonnelles.
Et pourtant on sait maintenant combien la transmission des connaissances est liée à la communication interpersonnelle. - Notre travail éducatif de rue à l’école peut apporter cette dimension.
L’école a beaucoup à apprendre des éducateurs parce qu’ils savent entrer en relation avec les jeunes et construire une relation.
Dans la Famille Education informelle
- Là nous pouvons être présents sur des espaces de médiation.
Dans le Groupe social Education non formelle
- Là nous sommes à notre aise.
Nous savons travailler un projet de vie à partir de nos questionnements.
Ne pas dire à l’autre quel doit être son projet mais être prêt à une conversation et à des questions là-dessus. Pour à la fin respecter son choix.
Là le travail éducatif de rue sert de détonateur.
- Travail éducatif de rue avec la communauté : nous allons et venons et la communauté reste, entraînant toujours les mêmes questions dans notre travail : pourquoi sont-ils là, quel est leur projet de vie en tant que communauté ?
Dans notre travail avec les jeunes, ce qui compte c’est
l’élan, toujours ; l’élan procréateur du monde.
(Tiré d’un poème de Walt Whitman)