Une structure sanitaire et sociale : soigner global

09 535 –ASH –04/09/09 – p. 32-35
:) :)  ?
Voilà un belle expérience s’il en est.. et que l’on a arrêtée… pour la reprendre finalement c’est consternant mais c’est à lire. Rarement il aura été donné d’y voir aussi clair dans cet articulation sanitaire / social dont on ne cesse de parler.

- Maison de la Santé à Roubaix : y convergent hôpital, médecine généraliste et accueil social

  • L’hôpital prête les locaux et détache un agent d’accueil ;
  • 20 généralistes tous les jours jusqu’à 23h ;
  • le CCAS met à disposition 2 agents sociaux.
  • L’accueil social traite surtout pbs d’hébergement et ouverture dossier pour couverture médicale. Il s’agit d’informer et d’orienter pas d’accompagner,

- 30% des 100 000 habitants de Roubaix vivent des minima sociaux (21% de chômage).

- La Maison est née en 1999 : augmentation de 10% par an du nb de visites aux urgences entre 1990 & 2000 et après 18 h forte problématique sociale.

  • Décharger les urgences, apporter une prise en charge plus adaptée et faire retrouver aux gens « le réflexe du médecin de ville. »
  • L’agence de l’hospitalisation a accepté de payer les gardes sous forme d’un forfait, ce qui assurait en outre la gratuité de la consultation.

- Elle ouvre en 2000, d’abord dans un quartier (oblige les gens à des trajets) et en 2003 s’installe face aux urgences et là ça marche bien.

  • 20 personnes par jour en moyenne dont 1 à 2 urgences sociales, et le chiffre des entrées aux urgences se stabilise.
  • Le maillage est bon : les urgences orientent vers la Maison de santé les cas les moins graves et la Maison y transfère des malades

- En 2005 l’AR ne rémunère plus les gardes au forfait, les urgences insistent mais la Maison ferme.

- Réouverture en 2007 (l’AR a cédé) mais tout est à reconstruire. Le personnel hospitalier a changé…

  • En 2008 36% des patients arrivent de nouveau suite à une réorientation des urgences.
  • Mais l’accueil social a pâti de la fermeture, une dynamique a été cassée. La Maison est plutôt perçue comme une annexe des urgences.
  • Néanmoins, les médecins apprécient la présence des travailleurs sociaux qui sont disponibles et désamorcent les situations jamais d’incivilité par ex

- Il faut travailler sur les marges de progression du volet social.