Psychiatrie et travail social : un rapprochement inéluctable mais laborieux

09 547 –ASH –04/09/09 – p. 28-31
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Nous avons souvent traité d’exemples de coordination : dans cet article il s’agit davantage de comprendre qui devrait le mettre en œuvre et pourquoi ça ne vient pas. Les quelques pistes données ici laissent entrevoir un univers de complexité.. mais la volonté est là sur le terrain et le besoin est là. Alors nous restons optimistes.

- Les cloisonnements restent vivaces alors qu’en 1998 un rapport du Haut comité de la santé publique les dénonçait déjà.

  • La loi 2002-2 invite les établissements à définir les articulations qu’il entend développer avec ses partenaires,
  • la loi 2005 permet des montages s’affranchissant des champs juridiques d’origine (GCSMS)…
    ce sont des ouvertures

- Le changement pour l’instant vient de l’indignation (20 référents autour d’une table pour une personne et aucune ne connaît les autres…)

- Initiatives locales de formations, mises en réseau, accueils pluridisciplinaires, avec souvent l’engagement des pouvoir publics territoriaux.

  • Un ex parmi d’autres : dans le 93 2 équipes mobiles (psychiatre / infirmière) sont affectées au soutien des travailleurs sociaux (prise en charge des personnes précaires ou en situation d’exclusion »

- Il faut dégager une représentation partagée, ce qui suppose des deuils : or seule la loi 2007 sur la protection de l’enfance institue une obligation de formations pluri professionnelles.
Pour avancer il faut travailler sur les identités professionnelles.

- En outre les formations sociales sont sous compétence régionale mais les sanitaires sous compétence Etat.

  • « Le secteur social est dans une situation d’attente. Les organismes de formation sont prêts à avancer mais ils s’épuisent à mener des expérimentations pédagogiques »(MNASM)
  • « De nouveaux métiers à l’articulation du sanitaire et du social vont devoir être mis en œuvre » (Directeur école supérieure Montsouris)

-  A noter  : la pratique clinique change-t-elle ? in Rhizome n° 35
Met avant une souffrance psychique d’origine sociale plus massive.