Mutualisation des places d’hébergement : la Maison de la Veille sociale à Lyon

09 674 –ASH–23/10/09 p. 38-41
:) :)
On peut en faire, des choses, et vous le savez bien. C’est un bel exemple.

Dispositif unique en France : coordonne l’accès aux structures d’hébergement, hors urgences, sur tout le Dpt du Rhône.

- Pour répondre aux exigences du DALO qui impose une obligation, la DDASS sollicite les assocs fin 2007 : réfléchir à une plate-forme d’orientation des demandes (hors 115, elles ne sont pas régulées).

- Dès l’été 2008, sont menés des entretiens dans le cadre du DALO, avec les personnes ayant demandé un hébergement auprès commission médiation : le diagnostic élaboré est renvoyé à la commission.

- Il apparaît qu’il faut « mutualiser l’offre de places et unifier les méthodes de diagnostic »

- La MVS ouvre en janvier 2009 :

  • 1 coordinatrice et 1 secrétaire FNARS, 1 travailleur social et 1 agent d’accueil (MAD municipalité),
  • épaulés par 40 travailleurs sociaux des 35 structures participant au dispositif, pour réaliser entretiens en binôme.

- Toutes les personnes en quête d’hébergement ne passent pas par la MVS :

  • 115 pour l’urgence
  • et les institutions gardent parfois leur filière (publics spécifiques…) ou une partie de leurs places.

- Les demandeurs sont reçus en entretien et un dossier est rempli :

  • la personne en conservera une copie
  • et l’original ira à l’établissement d’accueil.

- Après chaque demi-journée d’entretiens, débriefing des 4 travailleurs sociaux de permanence :

  • élaborer hypothèses d’orientation,
  • voire proposer un suivi en lien avec le référent.

- Chaque jeudi réunion de régulation entre la coordinatrice et les cadres des établissements d’accueil : sont mises en lien offres et demandes.
La MVS a en permanence environ 400 dossiers….

- Beaucoup d’offres sont refusées :

  • les gens ont déjà trouvé
  • ou ont peur des structures collectives…
    « Accepter de se retrouver dans un CHRS… nécessite d’être accompagné (…) pas assuré dans le système actuel »

- Constats :

  • difficultés à loger certains publics (femmes enceintes, familles monoparentales…) ;
  • la mise à disposition de travailleurs sociaux par les structures n’a pas posé de pb
  • le diagnostic partagé fonctionne bien ;
  • les institutions se sont habituées à accueillir des personnes qu’elles n’avaient pas rencontrées.

- Un effet pervers ? la concentration de toute la demande sur une plate-forme suscite beaucoup d’espoir mais il n’y a pas eu de création de places… et il faut souvent préparer les gens à attendre….

- Éléments du projet sur le site de la FNARS Rhône-Alpes