Le « grand gâchis »
M. Poirier, responsable de formation à l’EFPP
Les difficultés liées à la gratification concernent toutes les filières ; l’idée de gratifier un stage est positive, mais à quel prix ?
Liste non exhaustive des pbs :
- des Dpts refusent de gratifier ;
- des établissements n’ont pas les moyens d’accueillir des stagiaires ;
- d’autres ont réduit leur quota ;
- la recherche de stage est devenue une condition de poursuite des études et non plus une dynamique formative ;
- la confusion règne entre les établissements où la gratification est obligatoire et les autres ;
- la gratification induit parfois des relations d’employeur à employé ;
- les associations employeurs sont absente de ce débat et les syndicats ne le relaient pas ;
- telle quelle la gratification est en contradiction avec la réforme valorisant les terrains de stage, « sites qualifiants »
« Aucun véritable dialogue ne s’est engagé avec le gouvernement sur cette question. » et sans rapport de force l’Etat ne s’emparera pas de cette question ;seule une loi éviterait les disparités.
Devons-nous refuser de faire passer les diplômes ou rechercher des solutions avec nos réseaux ?
Et qui sera en mesure de fédérer ?
« La profession d’AS peut disparaître ! »
Mmes Ucciani et Teychené, IRTS PACA-Corse
Inquiétude sur l’avenir de ce type de formation si on ne peut plus apprendre le métier sur le terrain : promotions trop importantes, conditions de travail difficiles sur les terrains … et gratification !!!
Pourtant l’accueil de stagiaires est symbolique aussi de la profession : solidarité, engagement…
« Nous devons tous nous mobiliser (…) étudiants, professionnels, (…) employeurs, formateurs »… et nous interroger sur ce que nous voulons.
« Il faut défendre la formation d’AS »
M. Cacciari, AS en formation IRTS PACA-Corse
Encore 20 étudiants sans stage de 3° année sur 80 élèves.
- Il y a urgence pour présenter le diplôme.
- Et cette situation concerne tout le secteur.
Les stages jouent un rôle essentiel… c’est de l’intérêt des usagers qu’il est question.
Symptomatique du manque de considération pour nos professions.
« Nous voulons prendre la parole (…) et attendons une mobilisation » (professionnels, élus, universitaires, responsables….)
Nous interpellons les professionnels du service social.