Un point de vue de M. Antoine Durrleman
Ancien conseiller social de M. Juppé, ancien directeur de l’ENA
La CMU n’a guère fait débat en 99 ; en revanche pour la CMU-C c’était plus compliqué mais l’apparition d’un bouclier sanitaire en fonction des revenus « n’alla pas de soi, loin s’en faut » : « déconnexion entre une protection très large et une contribution nulle ».
Et pourtant aujourd’hui l’apport majeur de la réforme est largement reconnu.
« Elle reste pourtant presque entièrement à faire : on ne peut plus longtemps se contenter d’un bouclier sanitaire pour les seuls plus démunis », la prise en charge par les régimes d’assurance maladie se réduisant.
« Il faut refonder l’ensemble d’un dispositif d’assurance maladie devenu gravement inéquitable » et généraliser le bouclier sanitaire.
Une assurance universelle
- par ses bénéficiaires,
- ses prestations
- et surtout ses financements (prise en considération des revenus
- et un jour par ses acteurs
(mise en concurrence caisses publiques et organismes complémentaires étendue à la gestion des régimes de base).