Pour sortir d’une logique saisonnière et remettre à plat la politique actuelle : 6 millions
Propositions des 3 groupes de travail
Opérateur n°1 (dans chaque Dpt) :
- « service intégré de l’accueil, l’évaluation, l’orientation » :
coordonner accueils, orientation, équipes mobiles… et attribuer les places d’urgence. - Ce sera une association.
- Opérationnalité au 1° avril 2010.
Opérateur n°2 :
- recenser les demandes et l’offre disponible en dehors des places d’urgence et désigner la réponse la plus adaptée pour chaque demandeur
(en accord avec les structures). - Mise en œuvre effective au 1° juin 2010.
Maillage territorial des « maraudes » : aider les assocs à s’organiser + « appui sanitaire ».
Un référent personnel : pour tout sans-abri « qui le souhaite »,
- il pourrait être un travail social associatif.
- Un groupe de travail définira contenu et coût de ce référent et harmonisera les prestations et coût des structures : référentiel national.
2000 jeunes en service civique pour des missions auprès des sans-abri : « premier accueil / urgence »
Un cadre de référence pour l’accompagnement social « vers et dans le logement » sera élaboré
Lutte contre l’habitat indigne :
- taxer les marchands de sommeil
(pénalités pour les obliger à réaliser des travaux dans les délais impartis).
Point d’étape avec les assocs en décembre et bilan au printemps (comité interministériel).
A noter : M. Régnier nommé secrétaire général du comité interministériel pour le développement de l’offre de logements (garde ses fonctions de délégué général pour la coordination).
Réactions
C’est bien mais tout reste à faire.
- FNARS : doit pouvoir s’appuyer sur l’ensemble des ministères et un consensus des élus locaux.
- Fondation Abbé-Pierre : la logique « logement d’abord » implique que l’on produise du logement.
- « Collectif des mal-logés » : pas la peine d’avoir un travailleur social référent si manque de logements…
- Emmaüs : « pas d’appréciation des besoins » en terme d’hébergement ….
- Uriopss : reste vigilant sur ce « service public » (ne pas transformer les assocs en délégataires).
Quant aux 2 000 jeunes en service civique c’est contesté : il faut professionnaliser le secteur.
Les associations se tournent vers des actions médiatiques
La 2° « nuit solidaire » le 27 novembre a réuni à Paris entre 12 000 et 15 000 personnes : mal-logés, SDF, militants associatifs, et citoyens ordinaires (également organisée dans 7 villes en province) .
Étape nouvelle de la lutte contre le mal-logement :
- inviter le grand public à relayer la parole associative auprès des pouvoirs publics.
- Le DAL a organisé « le premier rassemblement des oubliés du DALO » le 2 décembre.
- La Fondation Abbé-Pierre renouvellera une « opération coup de poing » le 9 décembre (Paris)
Voir la bibliographie dans les ASH du 20 novembre