Addictologie : une nouvelle approche pour les professionnels

09 781 – ASH 27/11/09 – p. 32-35
:) :)  ?
Consigne les changements autour d’une question qui justement en a connu beaucoup. Utile.

- Le paysage se modifie, avec des incertitudes :

  • ARS,
  • restrictions budgétaires,
  • CSAPA (rapprochant acteurs de l’alcoologie et de la toxicomanie…).

- Crainte que la forme étouffe le fond :

  • on exige« le rapprochement des structures sans regarder l’organisation des pratiques » (ANPAA)

- Rapprochement des publics : nécessite un changement dans les représentations.

  • « La question du statut légal des produits » n’est pas neutre.

- Mais l’importance de la poly consommation invite aussi à cette modification et incite à une approche plus globale.

- Le concept de maladie demande réflexion.

  • Il protège (non coupable) mais il enferme aussi ;
  • pour certains l’addiction n’est pas une pathologie et la traiter comme une problématique entraîne une approche pluridisciplinaire (social, psy…).

- La réduction des risques, déclinaison de ce type d’approche, est une mission obligatoire en CSAPA.

  • Elle vise à diminuer les dommages liés à la consommation (sanitaires et sociaux) : traitements de substitution à l’héroïne par ex.
  • Amène à sortir de « l’arrêt définitif ou l’échec », ce qui permet de voir d’autres publics qui ne se peuvent pas arrêter mais avec qui un travail est possible : pousse à la créativité.

- La notion de risques exige un « virage du côté du social ».

  • Exemple de l’alcool : on ne peut pas s’arrêter de boire dans la rue (hébergement…) ;
  • il faudrait davantage d’AS, de coordination…

- Enfin il faut savoir prendre en compte l’entourage, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui mais des initiatives existent (groupes paroles…).