Le paysage se modifie, avec des incertitudes :
- ARS,
- restrictions budgétaires,
- CSAPA (rapprochant acteurs de l’alcoologie et de la toxicomanie…).
Crainte que la forme étouffe le fond :
- on exige« le rapprochement des structures sans regarder l’organisation des pratiques » (ANPAA)
Rapprochement des publics : nécessite un changement dans les représentations.
- « La question du statut légal des produits » n’est pas neutre.
Mais l’importance de la poly consommation invite aussi à cette modification et incite à une approche plus globale.
Le concept de maladie demande réflexion.
- Il protège (non coupable) mais il enferme aussi ;
- pour certains l’addiction n’est pas une pathologie et la traiter comme une problématique entraîne une approche pluridisciplinaire (social, psy…).
La réduction des risques, déclinaison de ce type d’approche, est une mission obligatoire en CSAPA.
- Elle vise à diminuer les dommages liés à la consommation (sanitaires et sociaux) : traitements de substitution à l’héroïne par ex.
- Amène à sortir de « l’arrêt définitif ou l’échec », ce qui permet de voir d’autres publics qui ne se peuvent pas arrêter mais avec qui un travail est possible : pousse à la créativité.
La notion de risques exige un « virage du côté du social ».
- Exemple de l’alcool : on ne peut pas s’arrêter de boire dans la rue (hébergement…) ;
- il faudrait davantage d’AS, de coordination…
Enfin il faut savoir prendre en compte l’entourage, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui mais des initiatives existent (groupes paroles…).