Par MM. Qribi, Top et Filhol, formateurs
Parmi les interrogation suscitées par la réforme du DESS, la plus fondamentale nous semble être la place de la clinique. Préservée ou non ?
- Les « grilles de lecture des référentiels seront déterminantes » Comment interpréter les textes ?
- Et le mémoire aura « valeur de test ».
Un IRTS a produit une proposition de fiche d’aide à la notation : elle s’articule aux compétences telles que déclinées dans les textes :
- diagnostic éducatif,
- mise en œuvre du projet d’action
- et évaluation.
« Nous voyons des plans en 3 parties, dont chacune répond à une compétence » : il y un risque de formatage, y compris du stage.
Nous défendons une lecture ouverte du référentiel des compétences :
- Notion de projet : oui mais « sans épuiser toute la richesse de la formation ».
Le matériel le plus important c’est la clinique : construction de la relation…. Intégrer la part d’ombre, ne pas la nier. - Approfondissement « d’une problématique éducative synthétisant éléments de connaissance théorique et acquis issus de la pratique professionnelle » : pas le réduire à UNE action éducative pensée … ; peut émaner de plusieurs.
- L’implication du candidat est fondamentale : ne se voit pas uniquement à partir d’une action éducative mais par la qualité de la présence…
- Le « faire » et l’action ne doivent pas l’emporter sur la réflexion
- La théorisation n’est pas cantonnée au temps du diagnostic : devrait traverser tout le mémoire
- Le mémoire relève du DF2 (projet éducatif spécialisé) mais il doit demeurer transversal
- « L’ouverture disciplinaire en matière théorique restera la règle »
« Le caractère arbitraire des découpages par domaine est un défi pour l’intelligence pédagogique » :
- attention à « une application stricte et acritique (…) vision fonctionnaliste ou technicienne » : choix « éthique et politique »