Psychologue, et formateur engagé dans un travail d’analyse des pratiques dans le secteur médico-social
On passe d’un processus d’humanisation soutenant « le cheminement d’un travail d’accompagnement » à des procédures et protocoles :« remplacent l’acte du praticien par un savoir dévitalisé ».
La loi 2002-2 instaure des rapports contractuels mais l’usager a-t-il pour autant une place de sujet (qui n’a souvent pas d’autre choix possible) ; et la subjectivation du professionnel…. ?
On exalte l’initiative mais les professionnels sont « dans un carcan de prescriptions »
Le risque de maltraitance est devenu obsessionnel, mais rien ne garantit le risque zéro. Et ce nouveau catéchisme peut conduire à modifier ses comportements pour les calquer sur des normes.
Tout cela au détriment une clinique fondée sur le questionnement permettant de la modifier.
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