Dans un contexte financier tendu, des craintes pour la prévention spécialisée

10 - 059- ASH – 29 /01/10 – p. 23-24
:)   :( :(
Voilà, ce n’est pas joyeux mais c’est très clair et on ne peut en faire l’économie… si l’on ose dire. Résolument traité en rubrique Société puisqu’aussi bien tout ce qui touche au travail social touche aussi les usagers et renvoie à des choix de société.

Lettre ouverte des Directeurs Unasea et Sauvegarde 71 aux Présidents conseils généraux :

- « La prévention spécialisée est en danger. Et la protection de l’enfance avec elle » ; si on l’ampute c’est « le lien social que l’on brise, la marginalité qu’on installe et la fracture que l’on rend irréversible »

- Les conseils généraux, en difficultés financières, pourraient se recentrer sur leurs dépenses obligatoires : cela « commence à se produire », d’où cette « alerte préventive afin que les départements conservent leur identité et restent en situation d’exercer leurs responsabilités ».

- Saône-et-Loire (71) M. Montebourg, a annoncé des économies : « des assocs, dans le sport, la culture, le social… vont devoir licencier et fermer leurs portes » (débat budget le 4 février).

  • Vice-Pdte du CG : « le département va essayer de conserver au mieux ses missions sociales (…) des suppressions sont prévues pour les actions ne relevant pas du tout de notre compétence, comme la prévention en santé, ainsi que des réductions dans d’autres champs ».
  • Pour la PS : « le département va réduire sa participation financière [mais] conservera une somme significative pour assurer ce service »
    la réflexion portant aussi sur « le partage de cette compétence avec les communes et la clarification des dispositifs qui contribuent au lien social »

- Dteur Sauvegarde : «  la PS qui relève (…) de la protection de l’enfance, est une compétence départementale. Il n’est pas certain que d’autres financeurs veuillent prendre le relais ».

- ADF : a alerté les pouvoir publics sur les difficultés financières qui touchent 25% des Dpts.

- La lettre ouverte demande aux élus « de ne pas condamner les acteurs du social à payer une addition dont ils ne sont pas responsables »

  • et appelle à un effort collectif et partagé pour ne pas déconstruire les dispositifs quitte à revisiter méthodes et modes de financement.