Observatoire national pauvreté et exclusion sociale
Le nombre de pauvres reste stable, mais leur situation financière s’aggrave
En 2005 (dernière année connue) 7,1 millions de personnes pauvres (12,1 % population)
L’écart entre le niveau de vie médian des ménages pauvres et le seuil de pauvreté s’accroît constamment depuis 2002
Taux de renoncement aux soins augmente (en 2004 concerne 13 % population)
Taux de demandes de logement non satisfaites après un an : 46 % en 2006
Baisse du chômage et pauvreté
« La baisse du nombre de demandeurs d’emploi s’accompagne d’un développement la pauvreté en emploi » : en 2005 1,7 million de travailleurs pauvre (7 % des travailleurs).
1 ménage pauvre sur 3 est titulaire de minima sociaux ; nb global d’allocataires stables depuis 06 : dû au repli du RMI mais aussi à la baisse très forte du nb d’allocs temporaire d’attente (étrangers)
Relations entre droit et pauvreté
« Nombre de droits fondamentaux proclamés (…) ne sont pas encore réellement accessibles aux personnes pauvres »
Souligne la nécessité d’un « accompagnement »
Déficit d’infos, complexité du droit, scepticisme…
Rapport consultable sur le site du ministère du logement
Un tableau de bord pour mesurer l’objectif de baisse d’un tiers de la pauvreté en 5 ans.
Présenté au CNLE par le cabinet de M. Hirsch
Un indicateur central fixé à 60 % du revenu médian en début de période et réévalué chaque année par rapport à l’inflation.
Complété par environ 30 indicateurs complémentaires
Intensité de la pauvreté (écart entre seuil de la pauvreté et revenu médian des personnes pauvres), taux de travailleurs pauvres…
L’ONPES réfléchit aussi à des indicateurs d’alerte (issus d’enquêtes, de données associatives, etc.)
Consultable sur le site du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale
FNARS : « nous devrons veiller à ce que les médias ne se focalisent pas uniquement sur l’indicateur central »