Depuis 2007 à Meaux (Seine-et-Marne) fonctionne le Dispositif de Poursuite de Scolarisation (DPS).
- Il a reçu en 2009 le prix prévention de la délinquance décerné par le FFSU.
- Partenariat EN / PJJ / Ville / Parquet et CG.
En 06-07 2 000 journées d’exclusion (5 collèges) : des tensions et 2% des élèves exclus définitivement (56) dont un tiers faisaient l’objet mesure judiciaire.
Le DPS s’inscrit dans le contrat opérationnel de prévention et de sécurité signé en 2007 :
- comme des permanences des délégués du procureur dans les collèges, une aide psychologique aux professeurs…
Chaque exclusion définitive est notifiée au DPS
(et au procureur de la République)
- Il accueille ces collégien 5 jours hebdos pendant 4 semaines en moyenne.
- Remobilisation cognitive et restauration de la confiance en soi pour
- faciliter préscolarisation,
- éviter décrochage scolaire
- et prévenir délinquance.
- 1 enseignante coordinatrice (temps plein), 1 assistant d’éducation (mi-temps), 1 professeur histoire-géo (2 h hebdo) ; vacations psy & éduc PJJ.
- Entretien d’accueil avec l’élève et sa famille.
- Repérage des difficultés plutôt qu’évaluation de niveau (trop scolaire) ;
- un état des lieux hebdo adressé à tous les partenaires aide à recenser les prises en charge : « donner un sens » et les informations éparses sur l’enfant sont rassemblées.
Les cours visent surtout à donner des repères et redonner confiance.
- « Les jeunes que nous recevons ne ressemblent pas du tout à ceux que l’on nous décrit » (psy)
- Le petit groupe est la clef de voûte : « au collège il faut choisir son groupe (…) leur identité est celle du mauvais élève (…) donc ils développent une capacité à provoquer le rejet »
- La psy propose des ateliers de troupe 3 h hebdo : s’exprimer dans le respect et le non-jugement
- Interventions PJJ et déléguée procureur : idem mais à l’échelle de la société ; présenter la loi comme un facteur de protection.
- Le DPS reste en contact avec les parents.
- Quand il y a rescolarisation la coordinatrice va présenter le parcours de l’élève.
Les intervenants sont soumis au secret professionnel et échangent surtout oralement « ne pas coller des étiquettes »
- Le partage avec les enseignants est parfois difficile, ils ne sont pas formés à recevoir des infos sur la situation des familles ;
73 jeunes en tout ont été accueillis : d’après les premières évaluations 75% n’auraient pas commis de délit après leur passage ;
- et même si l’on ne règle pas toutes les situations, les stats montrent une accalmie dans les collèges.