L’éducation nationale face à l’objectif de la réussite de tous les élèves
- téléchargeable à la documentation française
Le système produit de l’échec et creuse les inégalités, conclusion de 2 ans d’auditions.
- « Dans son organisation, le modèle scolaire français tend à favoriser les élèves sans difficultés particulières ;
- (…) [pays] où l’impact de l’origine sociale sur les résultats des élèves et le plus grand ».
- Accroître le financement du traitement de la difficulté
(coût actuel mal connu par le ministère) - et mettre fin à l’uniformité.
L’élève est le « dernier servi » : rythmes, redoublements coûteux et souvent inefficaces, établissements ghettoïsés …
- « L’égalitarisme de notre système maintient l’inégalité » ;
- préconise de passer de la logique de gestion actuelle d’une offre uniforme à une logique de gestion par la demande scolaire, après évaluation des besoins des élèves.
« Définir un cadre réglementaire conforme à la diversité » des missions des enseignants,
- laisser déterminer aux équipes la répartition des moyens,
- systématiser les affectations « sur profil » (responsables et enseignants) dans les établissements les plus difficiles.
« Grand intérêt du terrain, qui supplie que ça bouge, mais aussi fort découragement et épuisement devant les effets d’annonces »
Assorti de comparaisons avec d’autres pays européens.