Un entretien et des réactions à la création des ARS

ASH - 18-25/04/08 - 08 227
:)  ?
Il est toujours bon de savoir quelque chose : voilà donc un point sur un dossier dont on entend parler, qui nous concerne mais sans plus mais voilà… un petit cadrage, où l’on voit que de toute façon le présent n’est pas extrêmement satisfaisant... ne pas le perdre du vue.

Entretien avec Mme Marie-Egyptienne - Assoc professionnelle des IASS
Comment réagissez-vous ?
« Moyen d’améliorer le pilotage des politiques publiques, avec simplification du paysage institutionnel »
« Confirmer un Etat fort, qui ne peut se désengager d’un domaine comme la santé, et qui être doté de moyens » (inspection, évaluations…)
Avec quel périmètre ? Inclut-il le médico-social ?
« Bien sûr ! » : santé publique, sécurité sanitaire, santé environnementale ; tous les aspects sont liés.
Pas de risques à couper le sanitaire du social ?
« C’est notre inquiétude. Ce lien est un des principes fondateurs de notre métier (…) Nous demandons que les moyens de maintenir les ponts soient prévus »
La psychiatrie par ex doit pouvoir travailler avec les acteur du logement, de l’emploi, etc.
La direction de la cohésion sociale sera-t-elle réduite à une « administration résiduelle » ?
« L’occasion ou jamais de se réinterroger sur le rôle de l’Etat dans ce champ » ; remettre à plat et en cohérence.
Quid des CHRS que d’aucuns verraient bien confiés aux Dpts ?
Une logique défendable, mais on peut aussi arguer que l’Etat est responsable du droit au logement opposable…

Réactions

  • La FNARS envisage décentralisation CHRS, mais sous certaines conditions… l’Etat doit rester garant de la solidarité nationale (principes opposables aux CG) et garder une mission de « contrôle de légalité » (si collectivités défaillantes)
  • L’Uniopss précise aussi les conditions… Agence de santé et non de soins, culture de la concertation, spécificités conservées pour le médico-social, articulation avec secteur social (approche globale de la personne).
  • La CGT dénonce la « liquidation » des DRASS & DDASS S’inquiète de la « rupture de prise en charge entre sanitaire et social », et des inégalités entre régions.