Entretien avec Mme Marie-Egyptienne - Assoc professionnelle des IASS
Comment réagissez-vous ?
« Moyen d’améliorer le pilotage des politiques publiques, avec simplification du paysage institutionnel »
« Confirmer un Etat fort, qui ne peut se désengager d’un domaine comme la santé, et qui être doté de moyens » (inspection, évaluations…)
Avec quel périmètre ? Inclut-il le médico-social ?
« Bien sûr ! » : santé publique, sécurité sanitaire, santé environnementale ; tous les aspects sont liés.
Pas de risques à couper le sanitaire du social ?
« C’est notre inquiétude. Ce lien est un des principes fondateurs de notre métier (…) Nous demandons que les moyens de maintenir les ponts soient prévus »
La psychiatrie par ex doit pouvoir travailler avec les acteur du logement, de l’emploi, etc.
La direction de la cohésion sociale sera-t-elle réduite à une « administration résiduelle » ?
« L’occasion ou jamais de se réinterroger sur le rôle de l’Etat dans ce champ » ; remettre à plat et en cohérence.
Quid des CHRS que d’aucuns verraient bien confiés aux Dpts ?
Une logique défendable, mais on peut aussi arguer que l’Etat est
responsable du droit au logement opposable…
Réactions
- La FNARS envisage décentralisation CHRS, mais sous certaines conditions… l’Etat doit rester garant de la solidarité nationale (principes opposables aux CG) et garder une mission de « contrôle de légalité » (si collectivités défaillantes)
- L’Uniopss précise aussi les conditions… Agence de santé et non de soins, culture de la concertation, spécificités conservées pour le médico-social, articulation avec secteur social (approche globale de la personne).
- La CGT dénonce la « liquidation » des DRASS & DDASS S’inquiète de la « rupture de prise en charge entre sanitaire et social », et des inégalités entre régions.