Assoc nationale des acteurs réussite éducative (ANARE) : « c’est un dispositif qui a trouvé sa place sur le territoire »
- Constat repris par différents acteurs : ACSE, DRJSCS. « Sens (…) transversalités… »
Né en 2005 (loi cohésion sociale) il a pour objectifs
- « d’accompagner les enfants en fragilité »
- et « les collégiens en difficulté »
(public 2 – 16 ans). - Plus de 500 programmes la plupart du temps en ZUS touchent plus de 360 000 bénéficiaires, dont 25% dans le cadre d’un parcours individualisé.
- Arrivé à échéance fin 2009 et prorogé pour 2010. Devrait continuer dans le futur CUCS.
Beaucoup de réticences au début
- Pour la politique de la ville, les parcours individualisés étaient une nouveauté.
- Les travailleurs sociaux étaient très prudents sur la confidentialité des données : beaucoup de chartes de déontologie ont été produites.
- Apparemment la question du contrôle social n’est plus évoquée (ANARE).
2 études ACSE en cours :
- place des familles
- incidence sur les pratiques professionnelles.
- Profession Banlieue (avec ACSE) : recherche-action sur les parcours personnalisés.
Les acteurs PRE sont globalement enthousiastes et jugent le dispositif novateur et réactif :
- il ne se plie pas à une organisation type (créé sur initiatives EN, communes, Dpts, CAF et Etat)
- En Essonne un « bus des parents » stationne devant les écoles pour accompagner les famille,
- ailleurs on achète des lunettes, on prend en charge des enfants pendant les exclusions…
L’imprécision des textes permet de la latitude : soutien scolaire (en baisse) et bien d’autres actions, vers une « réussite » au sens large.
Équipes pluridisciplinaires : enseignants, psys, éducateurs, orthophonistes…. rattachés à leurs employeurs, se rencontrent dans le cadre du PRE.
Les parcours individualisés, outil central du dispositif :
- prendre le temps du « cousu main ».
- Permet de réactiver les leviers du croit commun : polyvalence de secteur, CMPP, prévention spécialisée, clubs sportifs… sont sollicité, et quand ce n’est pas possible le PRE mène sa propre action.
Actions collectives prévues également
- mais n’ont pas la faveur de l’ACSE.
- Pourtant le terrain est réticent au tout-individuel : négation des causes sociales, « psychologisation » qui revient à peser sur les familles ? le débat existe.
- L’ANARE préfère parler « d’accompagnement » dans les 20% de cas où le collectif ne marche pas.
- Coordinatrice Rhône : « travailler sur l’individuel pour accéder au collectif »
Reste posée la question de la stigmatisation quand on parle de « repérer » les enfants éligibles.
- Critères stricts ou espaces de concertation, les modalités varient d’un PRE à un autre.
- ACSE : « repérage des difficultés, pas des enfants » ; dans 70% des cas, se fait par le biais EN
- On fait attention aux mots employés et on recherche l’adhésion des parents.
Effets réels ? l’épanouissement c’est difficile à mesurer :
- l’ACSE note une efficacité en termes d’intégration scolaire, d’aisance en classe, de remotivation, d’autonomie dans le travail…
Crainte de voir le PRE se substituer aux politiques publiques, Rased… ?
- « Doit rester un coup de pouce » (Profession Banlieue)
- à l’ACSE on rappelle qu’il s’adresse aux quartiers politique ville,
- « nous veillons à ne pas empiéter sur les autres dispositifs (…) complémentarité et renfort des ressources éducatives d’un territoire ».