Entretien avec M. Heckel, Directeur du CNLAPS
Pourquoi cette enquête ?
- Selon le CASF la PS relève de la protection de l’enfance et est financée sur le budget de l’ASE.
- Important de faire un point à un moment de tensions éducation / répression, protection enfance / prévention délinquance :
- les 64 réponses concernent 48 Dpts sur les 90 couverts par la PS
- 85% des Dpts ont inscrit la PS dans le schéma départemental de protection de l’enfance.
- Mais 79% en font un service de l’ASE :
parfois intégrée à une direction jeunesse, action sociale, ou politique ville avec risques de dilution ou confusion avec prévention délinquance…
Est-elle mieux reconnue depuis la loi 2002-2 ?
- Elle figure dans la nomenclature et est soumise à la procédure d’autorisation :
- seules 50% assocs interrogées ont obtenu l’autorisation du CG qui est pourtant une reconnaissance de leur compétence à exercer une mission éducative et sociale de PS.
Comment la PS s’inscrit-elle dans le dispositif de recueil des informations préoccupantes ?
- Les modalités sont diverses : protocoles, réunions… encore souvent en cours d’élaboration.
- Nous allons poursuivre nos investigations pour valoriser la fonction d’observation sociale de la PS.
Que retirez-vous de l’enquête ?
- Assez encourageante : la PS plutôt bien positionnée dans la protection de l’enfance.
- Elle peut aider les élus à identifier des problématiques sociales, à adapter des politiques.
- Elle est souvent le seul lien social entre certaines jeunes et la société.
- Mais il y faut rester vigilants : tentatives d’instrumentalisation de certains CG pour réorienter vers décrochage scolaire, insertion pro…