La prévention spécialisée : « un maillon de la protection de l’enfance », résultats d’une enquête.

10/5 – 387 – ASH 11/06/2010 – p. 25
:) :)
Voici les dernières informations dont on peut disposer : l’état du patient est plutôt bon mais la situation reste fragile… cela n’étonnera personne.

Entretien avec M. Heckel, Directeur du CNLAPS

- Pourquoi cette enquête ?

  • Selon le CASF la PS relève de la protection de l’enfance et est financée sur le budget de l’ASE.
  • Important de faire un point à un moment de tensions éducation / répression, protection enfance / prévention délinquance :
  • les 64 réponses concernent 48 Dpts sur les 90 couverts par la PS
  1. 85% des Dpts ont inscrit la PS dans le schéma départemental de protection de l’enfance.
  2. Mais 79% en font un service de l’ASE  :
    parfois intégrée à une direction jeunesse, action sociale, ou politique ville avec risques de dilution ou confusion avec prévention délinquance…

- Est-elle mieux reconnue depuis la loi 2002-2 ?

  • Elle figure dans la nomenclature et est soumise à la procédure d’autorisation :
  • seules 50% assocs interrogées ont obtenu l’autorisation du CG qui est pourtant une reconnaissance de leur compétence à exercer une mission éducative et sociale de PS.

- Comment la PS s’inscrit-elle dans le dispositif de recueil des informations préoccupantes ?

  • Les modalités sont diverses  : protocoles, réunions… encore souvent en cours d’élaboration.
  • Nous allons poursuivre nos investigations pour valoriser la fonction d’observation sociale de la PS.

- Que retirez-vous de l’enquête ?

  • Assez encourageante : la PS plutôt bien positionnée dans la protection de l’enfance.
  • Elle peut aider les élus à identifier des problématiques sociales, à adapter des politiques.
  • Elle est souvent le seul lien social entre certaines jeunes et la société.
  • Mais il y faut rester vigilants : tentatives d’instrumentalisation de certains CG pour réorienter vers décrochage scolaire, insertion pro…