« Pour jouir de loisirs il faut d’abord avoir une vie structurée », extraits d’un entretien

10/06 – 457 – ASH 09/07/10 – p.23-24
:)  ?
Des choses que vous savez, d’autres qui sont peut-être moins évidentes et à la fin à vous de voir si ce qui est dit de l’éducation populaire correspond à votre vécu ou non.

M. Marchiset, socio-anthropologue, a dirigé
-  Des loisirs et des banlieues. Enquête sur l’occupation du temps libre dans les quartier populaires

  • Ed. L’Harmattan 2009 - 213p. – 21 €

- Peu de travaux sur l’occupation du temps libre des plus de 18 ans (enquête Franche-Comté).

- Grande variété  :

  • influence de la société du loisir  : télévision mais aussi activités collectives, artistiques (hip-hop) et des sports variés aussi.
  • Les plus de 50 ans ont souvent une conception utilitaire du loisir : jardinage par ex.
  • Même les populations qui se sentent exclues du loisir ont des activités (femmes issues de l’immigration) : promenades, discussions.

- Les gens au chômage perdent l’accès au loisir :

  • il faut « d’abord avoir une vie structurée et une stabilité des temps sociaux autour de la famille et du travail  » pour avoir des loisirs.
  • On observe une « sorte de dénégation des activités de détente  » qui se heurtent à la valeur travail

- « Individualisation des comportements  » même s’il y a des restes des cultures populaires collectives (football).

- L’éducation populaire, encore très présente, mais « peu d’engagement de la part des habitants », elle « ne fait pas le poids (…)

  • l’attitude d’attente des animateurs est en décalage avec la demande (…) propositions en concurrence avec d’autres offres »