Une salle de consommation de drogues : le choix du moindre mal

10/8 – 640 - ASH 15/10/10 – p. 36-39
:) :)   :(
Nous osons les deux sourires pour un dispositif marqué par le respect et le réalisme. A suivre ? Nous l’espérons.

Visite dans un centre à Sarrebruck en Allemagne

- 220 passages par jour.

  • Nom, âge et type de drogue consommé sont entrés dans l’ordinateur
  • «  il faut être majeur et avoir déjà consommé » ; on ne commence pas ici.

- 5 travailleurs sociaux, 4 infirmiers, 4 maîtresses de maison :

  • « aider les toxicomanes pour qu’ils survivent (…) nous ne militons pas pour l’abstinence mais pour l’acceptation ».

- Ce n’est pas une zone de non-droit mais la police a validé sa création

  • contribue à diminuer troubles à l’ordre public (parfois contrôles à la sortie).

- En 2009, 20 usagers amenés vers la thérapie ;

  • en outre un groupe de parole au centre
  • des consultations médicales gratuites.

-  Il y a eu des résistances du voisinage : déchets et prostitution.

  • Les maîtresses de maison ramassent les déchets
  • et un « drive-in » a été ouvert à la périphérie de la ville, ce qui limite le racolage.

- L’agressivité n’est pas tolérée, ni le deal.

- Pour dérouler le fil de cette question, voir Centres d’injection sécurisés : deux prises de position divergentes en provenance d’élus