Sur le contexte de ces assises se reporter à Une mission sur la prévention de la délinquance juvénile confiée à M. Bockel
M. Bockel a souligné 3 axes lors de la clôture des assises du 14 octobre
- Construire une véritable politique publique de soutien à la parentalité ;
- Garantir l’accès à la citoyenneté par l’école :
lutte contre absentéisme et décrochage (notamment réintroduire travail sanitaire et social à l’école). - Reconquérir l’espace public : _ passe par la « réintroduction dans les quartiers d’un travail social plus performant » ;
- « Valoriser davantage auprès du public travailleurs sociaux, juges des enfants » ;
- « donner un nouvel élan à la prévention spécialisée et au métier d’éducateur de rue » ;
- « mieux articuler le travail social au travail judiciaire et l’inscrire dans un traitement global de la délinquance des mineurs »
M. Bockel n’a pas tenu un discours sécuritaire mais le secteur ne s’attend pas à un changement.
Mme Morano parle des conseils droits & devoirs des familles ;
- pas de référence à la protection de l’enfance : les CG étaient les grands absents, et les maires largement représentés...
Des réactions
La prévention spécialisée a eu sa place
- mais « Je ne m’attends pas à un changement de cap sur une prévention éducative et sociale » conclut néanmoins M. Heckel (Dteur CNLAPS)
- les craintes d’instrumentalisation subsistent.
- voir en pièce jointe la contribution du CNLAPS à ces assises
Rien sur la contextualisation des phénomènes de délinquance ni sur la question des moyens.
Les tables rondes montré « un foisonnement d’actions (...) pas toujours soutenues financièrement et politiquement » (CNAPE)
Uniopss :
- on parle de renforcer TIG, réparation pénale etc. mais les moyens diminuent.
- Quant aux actions de soutien à la parentalité elles « doivent intervenir en amont, elles ne peuvent se résumer à la reconstruction de l’autorité des parents »
Opération de communication ?,
- c’est l’avis de PJJ-FSU, SM, SAF, CGT-PJJ et AFMJF qui ont boycotté l’événement.