Par Mme Soulié, AS CG Val-de-Marne
L’étonnement est plus fort que la surprise : c’est voir ce à quoi on ne s’attendait pas et en recevoir un certain coup.
« Qu’est-ce que c’est ? », demande l’enfant étonné et ensuite l’enfant demande « Pourquoi ? »
Il faut pouvoir s’étonner pour connaître.
« L’étonnement suppose d’aller du côté de l’inconnu, de l’altérité, de l’énigme d’autrui »
« Aller au-delà de l’écoute empathique (…) bousculer le protocole par un nouveau questionnement. Celui de l’étonnement »
« Ne plus s’étonner c’est se figer et enfermer l’autre uniquement dans ce qu’il montre »
« L’étonnement ne repose pas seulement sur le choc. (…) Il suppose paradoxalement une attitude clame et réfléchie. Attitude développée après s’être dit que tout ne va pas de soi »
« Au moment de l’étonnement, commence le partage : on est embarqué avec et pour autrui, on accepte de se laisser emporter »
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