L’étonnement, pour une nouvelle relation à l’usager

ASH – 23/05/08 – 08 262
:) :)
Un peu inhabituel, et comme article, et comme traitement. Ce sont des morceaux choisis, citations qui nous plaisent, et que nous proposons en un jour de grisaille pour les jours où la routine vous pèsera. On peut faire autrement. Ainsi ou autrement d’ailleurs, mais autrement. C’est bien.

Par Mme Soulié, AS CG Val-de-Marne
L’étonnement est plus fort que la surprise : c’est voir ce à quoi on ne s’attendait pas et en recevoir un certain coup.
«  Qu’est-ce que c’est ? », demande l’enfant étonné et ensuite l’enfant demande « Pourquoi ? »
Il faut pouvoir s’étonner pour connaître.
« L’étonnement suppose d’aller du côté de l’inconnu, de l’altérité, de l’énigme d’autrui »
« Aller au-delà de l’écoute empathique (…) bousculer le protocole par un nouveau questionnement. Celui de l’étonnement »

« Ne plus s’étonner c’est se figer et enfermer l’autre uniquement dans ce qu’il montre »

«  L’étonnement ne repose pas seulement sur le choc. (…) Il suppose paradoxalement une attitude clame et réfléchie. Attitude développée après s’être dit que tout ne va pas de soi »
« Au moment de l’étonnement, commence le partage : on est embarqué avec et pour autrui, on accepte de se laisser emporter »
jocelyne_soulie@hotmail.com