Extraits d’un entretien avec Jean-Pierre Rosenczveig
Président tribunal enfants Bobigny & DEI France
La famille et l’enfance disparaissent des portefeuilles ministériels...
« L’on n’entend traiter ces questions que sur le registre de la répression (...)
- mais on ne s’attachera pas à réunir les conditions de la mise en œuvre de l’exercice des responsabilités parentales »
- Risque de « modes d’intervention séquentiels (...) alors qu’une véritable politique familiale devrait être transversale »
« Ce dont on a besoin ce n’est pas d’un ministère de la famille mais d’un ministère de la condition parentale [c’est-à-dire]
- disposer de conditions de vie correctes pour éduquer un enfant »
Les responsabilités parentales sont-elles clairement définies ?
« On fait comme si la famille des années 1950 était encore d’actualité (...)
- Ce que la puissance publique ne dit pas, c’est comment se comporter en tant que parent »
« L’éducation doit être prioritairement parentale et subsidiairement nationale (...)
- il faut travailler à la fois en direction de l’enfant et de ses parents. »
- Consacré par la loi 2007 ...
- « mais il faut maintenant la faire entrer dans les faits »
Suspension des allocations familiales, projet de faciliter les poursuites pénales... va-t-on dans le sens d’un soutien ?
« Le gouvernement essaie, à travers des sanctions définissant ce qui est mal, de comprendre ce qui est bien et que l’on aurait dû faire (...)
- j’avais préconisé l’inverse. D’organiser des campagnes de communication sur l’autorité parentale (...) expliquer, sans faire des leçons de morale, ce qu’est un parent »