En Loire-Atlantique la Sauvegarde était organisée en 7 établissements spécialisés dans 1 prestation : AEMO, internats, placement familial….
Depuis 2002, passée à 4 unités territoriales avec prestations variées + 1 pour l’insertion..
Passerelles possibles d’une prestation à l’autre : l’enfant peut passer de l’une à l’autre en fonction de son évolution. Au lieu qu’il était « figé » (par ex placement familial jusqu’à 18 ans).
Directeur : « pendant les 30 glorieuses, la société était très intégratrice », système substitutif « aux mauvais parents » ; puis on a identifié divers types de maltraitance et multiplié les modes de réponses.
« Les enfants en danger sont une minorité alors que le nb d’enfants en risque de danger augmente. » Difficultés liées à un contexte social « de plus en plus incertain et imprévisible ».
La Sauvegarde a choisi de s’adapter. « Cassé la notion de filière » et les magistrats ont suivi : laissent la possibilité de faire circuler l’enfant sans qu’il y ait besoin de nouvelles audiences.
Cette souplesse a amélioré la relation avec les parents et favorisé nouvelles formules : placement à domicile, maison d’accueil parents/enfants (si les parents n’ont pas de lieu de rencontre – SDF, divorces…), aide éducative à domicile (non judiciarisée), médiateurs pour familles volontaires.
Cette réorganisation ne s’est pas faite sans difficulté en interne mais la loi réformant la protection de l’enfance (2007) la cautionne : affirme nécessité de diversifier les modes d’intervention.
La Sauvegarde 44 s’est réorganisée pour offrir un accompagnement sur mesure
ASH – 05/09/08 – 08 425


Tout ce qui « organise de la souplesse » nous plaît : quelle meilleure manière de mettre « l’usager », en l’occurrence l’enfant, au centre du dispositif ? On dirait que cela va de soi mais nous le signalons parce que c’est au contraire le fait d’un gros travail.