L’ARF a lancé un manifeste « pour une économie sociale et solidaire » : appréhender ce secteur comme dimension du développement économique.
Entretien avec M. Chesneau, Pdt commission « Economie sociale et solidaire » de l’ARF
Y-a-t-il un changement de cap des régions ?
Dans le Nord-Pas-de-Calais cette stratégie est en place depuis 15 ans, en PACA depuis 10 ans…
Ce secteur représente 12 % de l’économie régionale et 13,5 % des postes offerts.
Et pourtant elle vivait presque cachée.
Quel panorama des initiatives régionales ?
90% ESS : assocs, mutuelles & coopératives ; et quelques SARL (entreprises insertion…).
Actions régionales diverses : plans développement, appuis, aides à la création, financement…
En PACA ESS intégrée au schéma développement économique et nous accordons des prêts en tenant compte du surcoût social.
« Nous sortons d’uen logique de mendicité (…) il s’agit d’une écnomie vivante sur le fil du rasoir entre la recherche de bénéfices et sa vocation d’utilité sociale »
Arrivez-vous à mobiliser les CG, qui ont des compétences d’action sociale ?
Très variable, et reste difficile.
Comment passer à l’échelle supérieure ?
Etude en Pays-de-Loire : 1 euro d’argent public dépensé dans ce secteur en rapporte 3.
Dans ce secteur les taux de remboursement des prêts bancaires sont exemplaires.
Les bénéfices induits sont considérables : réduction du chômage, des hospitalisations psy, de la violence, de l’économie souterraine…
Il faut chiffrer cela. L’ARF commence à le faire.
« Il faut chiffrer l’utilité sociale de l’économie sociale et solidaire »
ASH - 17/10/08 – 08 532


Un peu sceptiques comme le montre la signalétique choisie… mais convaincus du bien-fondé de la démarche bien sûr. A suivre ? Nous l’espérons.