Les associations refusent d’être les « régulateurs » de la hausse de la pauvreté

662 – ASH – 05/12 & Le Monde – 01/12 et/08
:)   :( :(
Ce n’est certainement même pas utile de croiser avec vos constats : ils doivent être identiques....

Les assocs du collectif Alerte ont tiré la sonnette d’alarme le 28/11. La crise financière se répercute sur les plus modestes.

MDM : le « poste santé » de plus en plus sacrifié. Arrivent dans ses centres des gens qui n’y venaient plus depuis la création de la CMU. Travailleurs pauvres, titulaires CMU sans complémentaire
Redemande que le plafond CMU soit relevé au seuil de pauvreté (passer de 621 à 880 €).

Recours à l’aide alimentaire : entre janvier et octobre 08, les banques alimentaires ont aidé 800 000 personnes (100 000 de plus que sur toute l’année 2007, qui était déjà un « record »…).
La Fédération : conçues au départ (84) pour aider les exclus.
Aujourd’hui 15 % des personnes ont un emploi, 18 % sont des chômeurs indemnisés et 14% des retraités pauvres « soit des personnes intégrées dans le tissu social ».

Solidarités nouvelles face au chômage : demande que l’indemnisation soit adaptée aux risques du marché du travail (notamment contrats courts) et que Pôle emploi ait les moyens d’accompagner les bénéficiaires du RSA.

Secours catholique : redemande l’indexation des minima sociaux sur le SMIC.
En 1990 le RMI représentait 65 % du SMIC contre 44 % en 2007.
Demande aussi un meilleur encadrement du crédit à la consommation.

FNARS : demande moyens supplémentaires pour les commissions de médiation (DALO), un meilleur fonctionnement des commissions de prévention expulsions et une garantie « universelle » des risques locatifs.
Estime que « les solidarités familiales vont trouver leurs limites » et beaucoup de gens vont se retrouver en CHRS en ayant des ressources mais sans pouvoir payer un loyer.
30 % des résidents ont un emploi.