En 2002 les parents de 12 adultes handicapés déficients intellectuels cherchent une solution pour quand ils ne seront plus là.
Est lancé un projet de SCI dont les résidents sont les porteurs de parts et qui aboutit en 2005 avec l’apport financier des résidents et des subventions publiques.
Chaque résident a un studio de 33 m² et il y a plusieurs salles communes.
Les résidents travaillent dans un ESAT et un service d’accompagnement à domicile (SAD) est mis en place (financement CG Morbihan) : le matin et le soir 3 travailleurs sociaux qui passent le relais à 3 veilleurs de nuit à 22 h.
« On considère d’abord la personne handicapée comme un citoyen : comme tout un chacun elle aspire à rester à domicile. A nous de trouver de moyens de compensation pour rendre cela possible » (CG)
L’objectif est de favoriser l’autonomie progressive, les travailleurs sociaux doivent s’adapter : pas de projet d’établissement, ce n’est pas un foyer.
Faire naître des projets sans bousculer les parents : équilibre à trouver. Les résidents restent sur place au moins un week-end par mois.
Résultats positifs : repas, linge, socialisation. Le fait d’avoir quitté leurs parents les autonomise.
Des problèmes restent à régler : « anticiper le moment où un résident se retrouvera seul » ; formule non médicalisée et donc peu adaptée aux dépendances lourdes ou polyhandicap.
Néanmoins projets de cet ordre en cours ailleurs.