Etude demandée au CerPhi par M. Hirsch
Observation à Paris, Dijon et Amiens + entretiens
On recourt au glanage en grande majorité à cause de difficultés économiques.
La plupart des glaneurs ont un logement.
S’il est perçu comme une « optimisation des ressources disponibles », glanage plutôt bien vécu.
Mais peut être associé à une forte honte, s’il est utilisé en dernier recours.
Les personnes qui récupèrent dans les poubelles semble plutôt fragilisées psychologiquement mais celles qui se servent sur les marchés tentent de conserver une maîtrise sur leur vie.
La honte freine le recours aux services sociaux.
- Moins de 25 ans : le vivent plutôt bien.
« Jeunes marginaux » vivant dans la rue ont une logique de survie. Sans relation avec le droit commun, ils exploitent « tous les plans ».
Jeunes « glaneurs alternatifs » : souvent étudiants, glanage est un moyen transitoire de gérer un budget.
- 26-50 ans : très hétérogène.
Certains vivent dans la rue depuis longtemps : relations distantes aux aides institutionnelles
Ceux qui ont un logement : souvent pbs d’insertion anciens. Mauvais rapports avec les AS et peut de recours à l’aide alimentaire.
Les glaneurs avec enfants à charge sont ceux qui recourent le plus à l’aide alimentaire.
- Du côté des retraités, vécu comme une honte et de préférence pratiqué hors du quartier d’habitation.
Etude consultable sur le site du CerPhi