Recrutés d’ici mars et formés en février : « d’ici un an faire diminuer de 30 % » l’absentéisme dans les 100 établissements où il est le plus flagrant.
Ils prolongeront l’action des CPE en allant au domicile des jeunes (à partir de 4 demi-journées d’absence non justifiées dans le mois).
Devront avoir une « forte connaissance du milieu » : contrats aidés 2 ans renouvelables / 26 h hebdo, sans condition de diplôme et toucheront « au moins le SMIC ».
Entre dans le cadre de l’enveloppe pour 100 000 emplois aidés annoncée fin octobre.
Un mauvais coup pour les AS scolaires ?
FSU (SNUAS-FP) & UNSA (Snasen) déplorent un effet d’affichage qui ne résoudra pas le pb.
En juin 2007, les ASS réclamaient 4000 créations de postes sur 3 ans. C’est resté lettre morte.
Ils sont 2 800 et certains interviennent dans 10 établissements par semaine…
Syndicats : AS soumis à règles déontologiques garantissant des méthodes d’intervention « respectueuses de [la] vie privée »
Ce sont pour l’instant les seuls professionnels habilités à se rendre au domicile des élèves même si la « baisse constante des budgets » pour frais de déplacement ne facilite pas ce type d’intervention.
Les syndicats appellent le ministère à donner les moyens nécessaires au service social scolaire et ne pas confier à d’autres ce qui relève de leurs missions….
ANAS : dénonce la politique qui consiste à créer un nouveau métier pour chaque pb et rejoint les syndicats d’AS scolaires.
La FN3S : Ne serait-il pas préférable de maintenir les postes de travailleurs sociaux de l’investigation qui ont entre autres pour mission la prise en compte de la rupture scolaire.
Quand l’EN alerte, les juges les mandatent pour un bilan « s’il suffisait d’aller vers le mineur… il y a longtemps que le pb serait réglé… »