Suite à la journée du 31 janvier organisée par le collectif « l’appel des appels »
Entretien avec M. Roland Gori, psychanalyste
- Comment est né cet appel ?
Depuis plusieurs années, pétitions et appels lancés depuis médico-social, éducation, soins psy, justice, recherche… expriment colère et souffrance.
Partout la même plainte « nos missions sont reformatées en fonction de valeurs marchandes »
Il faut maintenant passer à la réflexion et repérer les dispositifs qui produisent ces souffrances.
- En quoi cet appel est-il novateur ?
Par sa transversalité : au 2 février il comptait plus de 60 000 signatures… inattendu.
Le 31 janvier, témoignages institutionnels le matin, et spontanés l’après-midi : beaucoup d’émotion.
L’objet de l’appel n’est pas d’organiser des formes de protestations politiques mais « de partager nos expériences pour ne pas adhérer à des processus de normalisation sociale »
- Concrètement qu’allez-vous faire ?
Un collectif multi-professionnel va être constitué.
Nous allons définir une charte morale et soutenir les comités locaux d’échanges qui y répondront.
Notre site internet deviendra une banque de données mais aussi un forum.
Une nouvelle journée est prévue le 21 mars.