… et une réponse de M. Ott : « les habitants des quartiers ne se replient pas sur eux, ils sont relégués »

09 115 – ASH – 13/02/09 – p.28
:)  ?
Voilà un droit de réponse bien senti… et dont nous entendons l’humanité même si devons avouer notre penchant pour des analyses plus complexes sur des questions complexes.

Répond à Un entretien avec M. Lapeyronnie sur « le ghetto »

« Ces 10 dernières années nous avons assisté à l’accélération d’un mouvement d’éjection et des renvoi des enfants, ados et adultes des quartiers pauvres hors des institutions et des structures qui avaient été pensées et créées pour les milieux populaires »

De moins en moins d’enfants « des quartiers » dans les cantines, séjours de vacances…. Centres culturels… s’adressent à d’autres publics.

Réglementations (inscriptions, réservations, tarifs) et offre ne cadrant pas du tout avec des populations « bien plus à la recherche de liens que d’activités et de relations plus que de prestations ».

« Pas un ghetto mais le creuset d’innombrables différences qui n’ont besoin que d’un peu d’attention » pour devenir richesse.

Les travailleurs sociaux ne sont pas dépassés, « mais le plus souvent oubliés et ignorés », voire dénigrés.

On y rencontre souvent « plus d’ouverture d’esprit (…) que dans de nombreux centres villes »

Curieux « de porter à la charge des victimes les stéréotypes qu’ils subissent déjà et que l’on renforce en leur apportant une caution scientifique »