Le 18 mars M. Sarkozy annonce de nouvelles mesures contre les bandes :
- 3 ans de prison pour la participation à une bande « en connaissance de cause » ou un groupement « même formé de façon temporaire » pour porter atteinte à des personnes ;
- un nouveau fichier consacré aux violences urbaines.
M. Mucchielli : des infractions existent déjà.
- Association de malfaiteurs (« tout groupement (..) en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes ou délits pubis » - 5 ans de prison),
- intrusion dans les établissements scolaires (1996),
- regroupements dans les halls d’immeuble
- circonstances aggravantes d’agir « en réunion ».
- Et le STIC fichera bientôt 6 millions de personnes…
- Le code pénal a été modifié plus de 40 fois depuis 2002 et les problèmes sont toujours là.
- « A force de prétendre que les explications sont des excuses, on nous interdit de penser »
Quelles sont les causes de la délinquance ?
- Pour les groupes d’ados des quartiers populaires impliqués occasionnellement dans la délinquance, le facteur-clé c’est l’échec scolaire.
- Et pour sortir de la délinquance, le facteur-clé est l’insertion professionnelle.
- Un travail social « de grande ampleur » et une police de proximité seraient de bons outils.
Que sait-on de cette « mosaïque de tribus » ?
- « Formule malheureuse » ; on appelle tout bandes, aussi bien le groupe de copains qui se réunit le soir en bas de l’immeuble, que les braqueurs de banque.
- Les véritables bandes sont celles qui s’organisent autour d’une finalité délinquante. Ce sont des « associations de malfaiteurs » relevant de la PJ.
- Les groupes sans organisation véritable, dont la composition fluctue, et qui sont impliqués occasionnellement sont beaucoup plus nombreux.
Pourquoi les bandes sont-elles devenues la grande peur de la société contemporaine ?
- Les regroupements de jeunes ont toujours fait peur : force du nombre et aspect incontrôlable.
- On a parlé d’Apaches, de blousons noirs, de loubards, de zonards ; aujourd’hui ce sont les « jeunes des cités ».
- La peur persiste aussi « à cause de certains politiques (…) et de certains journalistes ».