- Début années 90, expérimentations ;
- en 2005, l’État appelle à une généralisation et fixe un cadre de référence par circulaire (12/06) ;
- mission inscrite dans loi prévention délinquance (07).
Décembre 2008 :
- 118 postes dans 57 Dpts ; 11 Dpts cités comme prioritaires dans la circulaire 06 ne sont pas encore couverts.
- 75 % créés après 2006 et en quartier politique de la ville :
- Surtout des femmes avec DEASS.
- Saisines par services de police ou autosaisines (mains courantes, synthèses d’interventions) ; plus rarement sollicités par bénéficiaires.
Rapport d’évaluation de la DIV :
- montages souvent complexes,
- financements majoritairement CG,
- intervention de proximité & accès services sociaux droit commun (correspond circulaire).
Malgré disparités dans les modalités d’intervention, l’action de court terme est la règle.
Les problématiques se répartissent en 2 pans :
- Soit on s’adresse à toute personne connaissant des difficultés sociales (circulaire et recommandation ANAS)
- soit on se tourne vers les victimes.
Dépend des caractéristiques sociodémographiques du territoire, de l’existence de services sociaux, etc.
Conflits intrafamiliaux (et surtout conjugaux) représentent 70 % des situations abordées.
Les mis en cause sont peu présents (même si la circulaire prévoit leur prise en charge).
Collaboration fréquente avec AS de secteur et protection de l’enfance, mais peu d’échanges avec la justice.
Le gros turn over sur ces postes (contrats renouvelables, sentiment d’isolement) nuit néanmoins à la qualité de l’échanges d’infos.
Plus-value du dispositif ?
- faire connaître aux services sociaux un public « déconnecté »,
- gage d’une « meilleure réactivité » ;
- décloisonnement entre acteurs sociaux et services de police.
Mais plus-value difficile à valoriser par manque d’évaluation. Le rapport voudrait un référentiel.
Rapport disponible sur le site de la DIV
Également disponible sur ce site un guide pratique sur ces interventions (cadre juridique…).