Il augmenterait en moyenne de 9% le taux de retour à l’emploi : mais fortes disparités entre Dpts et fluctuations dans le temps entraînent une « imprécision statistique » dans l’estimation.
- Le rapport intermédiaire envisageait un taux de retour à l’emploi de 30% - septembre : « le 9% est plus bas mais plus solide ».
Nb de bénéficiaires du RMI sans emploi : en baisse de 6,1% sur les territoires expérimentaux (2,3% en zone témoin).
Nb d’allocataires en emploi avec un salaire faible (moins de 200 € par mois) : écart de 9,4% entre territoires expérimentaux et zones témoin, mais avec moindres durées de trajets en expérimentation.
83% des personnes ayant pris un emploi depuis le début des expérimentations se déclarent « satisfaites » de leurs conditions de travail (73% en zones témoin).
Allocataires RMI depuis plus 4 ans : représentent 25% des entrants en emploi en zone expérimentale (21% en zone témoin). On peut penser qu’il sera efficace pour les plus éloignés de l’emploi.
- 61% des emplois occupés sont dans le secteur marchand.
- Emplois durables : 30%
- Intérim et CDD courts : 25 %
- 8 % sont à leur compte
- 27% des entrants sont en contrat aidé.
L’accompagnement est jugé « facteur important de réussite » même si on ne peut en mesurer précisément l’effet sur l’emploi.
Les bénéficiaires ont des craintes sur l’articulation du RSA avec les aides connexes (RMI / API..)
Les expérimentations n’ont pas concerné les travailleurs pauvres : des travaux (simulation) concluent à un « impact sur la pauvreté non négligeable, particulièrement pour les familles monoparentales »
Rapport téléchargeable sur le site du RSA
Sur les réactions on peut se reporter à Collectif Alerte : les effets de la crise sur les précaires sont-ils sous-estimés par le gouvernement ?