Sur cette nouvelle architecture voir Organisation et missions des nouvelles directions départementales interministérielles et régionales
La création de la DGCS signe-t-elle un changement de culture ?
- 2 objectifs :
- ne plus limiter l’administration centrale aux politiques de compensation ;
- vision plus stratégique
Quid en termes d’organisation et de métiers ?
- Équipes regroupées (plus lisible) :
- DGAS,
- délégation à la famille (DIF),
- délégation innovation et expérimentation sociale (DIIESES),
- service droits des femmes,
- et collaborateurs du délégué interministériel personnes handicapées
La DGCS devra contribuer davantage à l’élaboration des politiques publiques…
- Objectif d’être davantage force de propositions.
Les budgets des programmes vont-ils changer ?
- Pas en 2010.
- Nous réfléchissons pour 2011 : nous intégrerons droit des femmes et des réformes modifient des équilibres (RSA remplace API …)
Quelles conséquences pour les effectifs ?
- De 220 agents DGAS on passera à 300.
Pas de départ lié à la création de la DGCS. - Analyse stratégique etc. : les métiers évolueront
La création des ARS fait craindre que le médico-social soit absorbé dans le sanitaire….
- La DGCS est un des pilotes des ARS et un dialogue s’instaurera.
- Dans les ARS existe un comité de coordination des politiques médico-sociales
- les Directions régionales jeunesse, sports et cohésion sociale sont représentées au conseil de surveillance ARS (participeront aux PRAPS).
Le secteur social ne se trouve-t-il pas dilué dans un schéma local plus complexe ?
- Moins de directions et services mais là où l’administration centrale avait un interlocuteur, le social est intégré dans une direction fusionnant affaires sociales, jeunesse et sports, et ACSE.
Certaines associations ont souhaité un « référent social » au sein des ARS. ??
- Cela a été accepté : modalités à fixer.
Le niveau départemental ne sera-t-il pas désinvesti d’une partie des missions des DDASS ?
- Le pari des futures directions régionales (DRJSCS) est de créer une cohérence entre des politiques très proches et gérées actuellement par des servies distincts.
Toutes les équipes chargées de l’accès au logement seront rassemblées dans les DDCS par ex. - Les niveaux régionaux et départementaux seront complémentaires.
Pour le médico-social, le niveau de planification était départemental. Et maintenant, risque de problèmes de cohérence ?
- Un schéma régional (ARS) et un départemental, c’est vrai, mais en pratique il y a aura un dialogue.
- La situation va évoluer mais dans la durée.
Et le partenariat avec collectivités et associations ?
- Nous souhaitons développer la concertation et mettre en place un partenariat global avec l’ADF.
- « L’action sociale n’a pas été entièrement décentralisée ! »
On demande aux assoc d’optimiser coûts et performance ; appels à projets… Reprise en main ?
- « Changement de mode de relation ».
- « Nous reconnaissons les assocs comme des opérateurs du service public, dans le cadre d’une relations contractuelle et non plus d’une relation où l’Etat se déleste d’un sujet en subventionnant des structures jalouses de leur autonomie » : droit de regard sur tarification, qualité et efficacité.
- « Nous reconnaissons leur rôle de partenaires à part entière », associés à la gouvernance ARS.
Les acteurs se plaignent de la mise en suspens des dossiers en cours …
- Il faut veiller au respect des objectifs fixés.