Les associations face au marché : l’impasse ?

09 270 – ASH – 24/04/09 – pp. 24-27
:)   :(
Plus technique que Quelle modernisation pour les associations ? ; le complète utilement. Il faudra s’adapter, voilà que ce disent ces articles, qu’ils soient plus ou moins "engagés" par ailleurs. Retenez les initiatives de l’Uniopss...

- Premiers appels d’offres apparus en 2000 dans l’animation socioculturelle : leur champ d’action s’élargit avec apparition d’opérateurs marchands.

- Des CG ont recours aux marchés publics pour la prévention spécialisée ou protection de l’enfance relevant de la loi 2002 : ceci est une nouveauté.

- Préconisations contradictoires :

  • rapport Langlais (06/08) appelle à passer de la « subvention à la commande publique »
  • mais une mission Assemblée nationale prône la sécurisation des subventions...

- L’appel d’offres peut être un moyen de limiter les dépenses, de rebattre les cartes du partenariat (clôturer des monopoles historiques…)

- L’appel d’offres défavorise les petites assocs : gros travail et réduit les marges de manœuvre (cahier des charges élaboré unilatéralement).
Des assocs acceptent des marchés où elles seront déficitaires : retentit sur la qualité du service.

- Fin des relations de confiance et des innovations ?

  • Certains le craignent : Uniopss , « relation de donneurs d’ordre à prestataire »,
  • là où d’autres temporisent : Chantier école, FNARS

- Les opérateurs marchands ne s’inscrivent pas dans le développement local.

- Les assocs doivent se regrouper, mutualiser : ce n’est pas forcément négatif.
- Promouvoir une « commande publique socialement responsable et transparente » ? c’est le souhait de l’Uniopss